Et si on voyageait un peu? Destination Kyoto #2

24 juin 2013
Deuxième article consacré à la découverte du Japon, et cette fois-ci je vous propose une immersion à Kyoto. Celle-ci est située à 500 kilomètres au sud-ouest de Tokyo. Entourée de belles collines, la ville reflète la gloire et la splendeur de la culture du Japon ancien.

Attention : Chers lecteurs, overdose de sanctuaires & de temples assurée 😉 !

Je vous présente le sanctuaire Kamigano-jinja, dédié à la vénération de Kamo Wake-ikazuchi alias le Kami (divinité ou esprit du shintoïsme) du tonnerre. Cet édifice fait parti des 17 monuments inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

C’est l’un des plus vieux sanctuaires de Kyoto, en effet son origine remonte au 7ème siècle et est antérieure à l’établissement de la ville de Heian-Kyo (Kyoto).

De riches et généreux donateurs (souvent des entreprises) font régulièrement des dons de barils de saké aux temples pour se porter chance.

Le saké n’est pas un vin mais bien un alcool fermenté. Il est donc l’équivalent de notre bière. Il se compose donc schématiquement d’eau (la plus pure possible), de riz dont les variétés sont soigneusement sélectionnées et d’une levure typiquement japonaise, le koji.

Le saké peut se déguster chaud ou froid, en fonction des goûts de chacun mais surtout des plats qu’il accompagne.
Dans le commerce, il est conservé et vendu en bouteilles. Mais le mode de conservation traditionnel reste le baril.

Passons au sanctuaire Shimagamo, l’homologue de celui de Kamigamo qui se trouve à quelques kilomètres au nord.

L’enceinte de ce monument comprend de magnifiques bâtiments en bois de coloris vermillon, des ponts courbés sur des petits cours d’eau et plusieurs sanctuaires plus petits.

C’est un lieu rafraîchissant l’été et de nombreux visiteurs y viennent, de jour comme de nuit, pour profiter de l’environnement paisible.

Le sanctuaire Yasaka ou de Gion a été initialement construit en l’an 656 pour la divinité Gozu Tenn et réédifié de 1654 à 1664. A présent, cet édifice est dédié au kami Susa-no-o, dieu de la Mer.

Le quartier de Gion à Kyoto est un district érigé au Moyen-Age. Au fur et à mesure des époques il a servi de halte aux voyageurs puis est devenu une zone prisée et connue pour ses geishas.


Le sanctuaire Fushimi Inari-taisha est un véritable complexe, composé de quelques sanctuaires reliés par des chemins pratiquement couvert de torii. Des centaines de torii peints en rouge vif (tirant sur le orange) se succèdent sur plusieurs kilomètres. A l’arrière de chaque torii est gravé le nom de son donateur (dont la plupart sont des entreprises, ce qui n’est pas étonnant quand on pense au prix qu’un seul de ces torii peut coûter…).

On reconnaît les sanctuaires shintoïstes aux torii situés à l’entrée. Ils sont souvent ornés de blanc et de rouge, couleurs rituelles masculine et féminine.

Des Koma-inu (“Chiens de Corée”) de pierre sont placés à l’entrée des sanctuaires afin de les protéger.
On y trouve aussi des statues d’autres animaux considérés comme des messagers divins : exemple le renard – le serviteur d’Inari, dieu de la récolte et de la protection des foyers.

Après l’effort, le réconfort avec un déjeuner à la japonaise.

Depuis 1994, le Kinkakuji fait parti du Patrimoine Mondial de l’UNESCO et les japonais en retirent une grande fierté.

Le bâtiment es entièrement recouvert d’or pur, à l’exception du rez-de-chaussée. Il contient des reliques de Bouddha à l’intérieur.

D’un point de vue architectural, c’est un temple harmonieux et élégant qui regroupe trois types d’architectures différents :

– le rez de chaussée est de style Shinden-zukuri, le style des palais de l’époque Heian ;
– le premier étage suit le style Buke-zukuri des maisons samouraï ;
– le deuxième étage est de style Karay, celui des temples Zen.

Sur le toit du pavillon se trouve la sculpture d’un Fenghuang doré (phœnix chinois) qui symbolise la prospérité de Yoshimitsu (shogun bâtisseur du temple vers 1397).

Le phénix est un oiseau mythologique qui peut renaître plusieurs fois de ses cendres. 
Quel meilleur symbole pour un temple qui a traversé tant de péripéties historiques (guerres, incendies etc.)? 

Outre les deux attractions principales du temple (cascade et temple), on peut aussi apprécier dès l’arrivée le Niomon, porte à deux étages des rois de Deva, puis le Shoro, beffroi contenant une cloche, et le Sanjunoto, une pagode à 3 étages… ainsi que de nombreux autres bâtiments qui font de Kiyomizu-dera un énorme complexe.
De la plateforme du temple, nous pouvons bénéficier d’une vue surprenante sur Kyoto.
Le Hondo (sanctuaire principal) est dédié à la déesse Kannon aux 11 têtes (incarnation du pardon et de la compassion) dont la statue n’est exposée qu’une fois tous les 33 ans.

La légende dit que c’est Yenchin lui-même qui la fabriqua sur ce site. Il a une architecture unique et est même considéré comme un modèle de construction en bois au Japon.

La structure la plus connue appelée Kiyomizu no butai est sa terrasse sur pilotis qui fut construite sans l’aide d’un seul clou.
Celle-ci repose sur des piliers de bois long de 139m. Son toit d’Hiwadabuki (couverts de chaume en écorce de cyprès) est aussi une curiosité.

Kiyomizudera (littéralement “Temple de l’eau pure”) est un site absolument enchanteur.
Coincé entre la forêt et la montagne, il est alors difficile de croire que l’on se trouve toujours à Kyoto. 
Édifié à l’origine en 780, la plupart ds bâtiments visibles aujourd’hui datent pourtant du 16ème siècle et du 17ème siècle.

Dans une structure située en contrebas naît la chûte d’eau Otowa d’où trois canaux plongent dans une mare. 
Les fidèles s’y rendent pour s’y purifier, parfois par immersion sous la cascade. 
Quant aux visiteurs du temple, ils boivent de cette eau dans des coupelles en fer, eau qui aurait des propriétés thérapeutiques
Il est également dit que boire de cette eau confère santé, longévité et succès dans les études.

Kyoto m’a également charmée par son ambiance mystique la nuit dans les ruelles du quartier de Gion lorsque je suis partie à la recherche de geishas au grand regret de mon chéri qui a dû attendre de longues minutes. Au final ma patience a été récompensé, j’ai rencontrée une maiko (apprentie geisha) mais celle-ci a refusée que je la prenne en photo. 
Je vous conseille vivement de faire un tour dans le musée international du manga.
Appréciez-vous ce genre d’article? Est-ce le Japon fait parti de vos destinations “rêvées”? 

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